Initié en 2019 par Madame Josette Borel Lincertin, alors présidente du département, la commande publique avait pour objet : « la conception d’une œuvre d’art contemporaine de portée universelle qui évoquera les combats menés sur tous les continents au nom de l’émancipation des peuples. Elle incarnera des valeurs humanistes en résonance avec l’histoire de la Guadeloupe et singulièrement celle du Fort Delgrès, lieu de son implantation »
Connaissant déjà la Guadeloupe pour y avoir vécu, et ayant cultivé de nombreuses amitiés pendant plusieurs années, amoureux de ses musiques et de la culture créole, Dimitri Fagbohoun décide de répondre l‘appel d’offre pour toutes ses résonances, tant sa petite histoire s’inscrit dans cette grande Histoire qu’ainsi il retrouve. Lui le métis, fils d’un père béninois et d’une mère ukrainienne, né à Cotonou et ayant grandi à douala (Cameroun) se reconnait dans cette filiation et ces valeurs.
Après 3 semaines d’immersion totale pour prendre le pouls du Péyi et comprendre à qui il s’adresse, l’artiste se met dans la peau de Louis Delgrès lui même, en s’imaginant comment ce dernier aurait souhaité voir vivre son héritage, et quelle forme il faudrait lui donner aujourd’hui.
Puis, il étudie le fort, son histoire, ressent les vibrations du lieu et très vite comprend que le fort, œuvre monumentale, est un être vivant qui ne demande qu’à être habité …
C’est donc fort de ce postulat, le considérant comme une entité indivisible, que l’artiste bâtit une proposition d’art total, qui place le visiteur au cœur de son expérimentation, à travers deux parcours.
Le premier de l’ordre de l’expérience sensorielle à travers différents environnements (selon la définition artistique du mot) emprunte les zones actuellement délaissées du fort et potentiellement utilisables et l’autre méditatif avec pour fonction de susciter une pause, un arret sur image, une reflexion à travers les histoires entendues sur les bancs et enclenchées via une application et un livret télechargéable gratuitement.
5 Rives Sonores
Une déambulation qui tel un pont entre deux rives suit deux parcours dans l’enceinte du fort, l’un sensitif et l’autre méditatif.
Dit de la force de l’amour
Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l’injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère
Il y a les maquis couleur de sang d’Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l’espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
La lumière toujours est tout près de s’éteindre
La vie toujours s’apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n’en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s’installe
Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n’y résisteront pas
J’entends le feu parler en riant de tiédeur
J’entends un homme dire qu’il n’a pas souffert
Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j’aime à jamais toi qui m’as inventé
Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d’être libre et je te continue.
Le poing, symbole universel de lutte, de persévérance et de force est ici un geste vivant et traduit une mémoire en mouvement
Il est posé dans un espace délimité par un garde corps dans lequel les vers de Paul Eluard “ tu rêvais d’être libre et je te continue”sont découpés en transparence.
Tu rêvais d’être libre et je te continue
Sculpture en Bronze patiné de 3 mètres de haut.
Garde corps / Métal noir/ Verre gravé
À l’univers entier, Le dernier cri de l’innocence et du désespoir
« C’est dans les plus beaux jours d’un siècle à jamais célèbre par le triomphe des lumières et de la philosophie
qu’une classe d’infortunés qu’on veut anéantir se voit obligée de lever la voix vers la postérité,
pour lui faire connaître lorsqu’elle aura disparu, son innocence et ses malheurs. »
Louis Delgrès
À l’univers entier
Installation de 2 rayons de lumière diffusant à plus de 10 km de haut, ces deux faisceaux, matérialisent et perpétuent le cri de désespoir et d’innocence de Louis Delgrès.
Dit de la force de l’amour
Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l’injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère
Il y a les maquis couleur de sang d’Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l’espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
La lumière toujours est tout près de s’éteindre
La vie toujours s’apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n’en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s’installe
Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n’y résisteront pas
J’entends le feu parler en riant de tiédeur
J’entends un homme dire qu’il n’a pas souffert
Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j’aime à jamais toi qui m’as inventé
Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d’être libre et je te continue.
Le poing, symbole universel de lutte, de persévérance et de force est ici un geste vivant et traduit une mémoire en mouvement
Il est posé dans un espace délimité par un garde corps dans lequel les vers de Paul Eluard “ tu rêvais d’être libre et je te continue”sont découpés en transparence.
Tu rêvais d’être libre et je te continue
Sculpture en Bronze patiné de 3 mètres de haut.
Garde corps / Métal noir/ Verre gravé.
À l’univers entier, Le dernier cri de l’innocence et du désespoir
« C’est dans les plus beaux jours d’un siècle à jamais célèbre par le triomphe des lumières et de la philosophie
qu’une classe d’infortunés qu’on veut anéantir se voit obligée de lever la voix vers la postérité,
pour lui faire connaître lorsqu’elle aura disparu, son innocence et ses malheurs. »
Louis Delgrès
À l’univers entier
Installation de 2 rayons de lumière diffusant à plus de 10 km de haut, ces deux faisceaux, matérialisent et perpétuent le cri de désespoir et d’innocence de Louis Delgrès.
Et toi, postérité ! Accorde une larme à nos malheurs et nous mourrons satisfaits.
Louis Delgrès (1766-1802)
Vivre libre ou mourir ! est la devise utilisée par Louis Delgrès et ses compagnons, anti-esclavagistes, avant leur sacrifice au Matouba en Guadeloupe en 1802.
Cette œuvre rend Hommage à cet acte de résistance, dont l’écho résonne encore aujourd’hui
La formule est également la devise de la Révolution Française de 1789 (visible sur le monument central du Panthéon à Paris représentant la Convention nationale) et la devise officielle adoptée en 1945 par l’état américain du New Hampshire « Live Free or Die ».
Vivre libre ou mourir !
Installation, néon rouge, câbles électriques
Vivre libre ou mourir ! est la devise utilisée par Louis Delgrès et ses compagnons, anti-esclavagistes, avant leur sacrifice au Matouba en Guadeloupe en 1802.
Cette œuvre rend Hommage à cet acte de résistance, dont l’écho résonne encore aujourd’hui
La formule est également la devise de la Révolution Française de 1789 (visible sur le monument central du Panthéon à Paris représentant la Convention nationale) et la devise officielle adoptée en 1945 par l’état américain du New Hampshire « Live Free or Die ».
Vivre libre ou mourir !
Installation, néon rouge, câbles électriques
Est une intervention sur certains pans de l’enceinte du fort et dont le tracé épouse la structure même de ce dernier, considéré comme un être vivant dont les racines puisent dans la mémoire. L’œuvre Rhizomes représente autant le passé et les cicatrices qu’elle reflète l’Histoire et les identités multiples du lieu et des populations qui le vivent.
Quand j’ai abordé la question [de l’identité], je suis parti de la distinction opérée par Deleuze et Guattari, entre la notion de racine unique et la notion de rhizome. Deleuze et Guattari, dans un des chapitres de Mille Plateaux (qui a été publié d’abord en petit volume sous le titre le Rhizomes)*, soulignent cette différence. Ils l’établissent du point de vue du fonctionnement de la pensée, la pensée de la racine et la pensée du rhizome. La racine unique est celle qui tue autour d’elle alors que le rhizome est la racine qui s’étend à la rencontre d’autres racines. J’ai appliqué cette image au principe d’identité. Et je l’ai fait aussi en fonction d’une « catégorisation des cultures » qui m’est propre, d’une division des cultures en cultures ataviques et cultures composites.
Edouard Glissant In Introduction à une Poétique du Divers
*Dans La théorie du Rhizome — développée par Gilles Deleuze et Félix Guattari , un rhizome est un modèle descriptif et épistémologique dans lequel l’organisation des éléments ne suit pas une ligne de subordination (comme dans une hiérarchie) — avec une base (ou une racine, un tronc), offrant l’origine de plusieurs branchements, selon le modèle de l’Arbre de Porphyre—, mais où tout élément peut affecter ou influencer tout autre. Il s’agit d’une structure évoluant en permanence, dans toutes les directions horizontales, et dénuée de niveaux. Elle vise notamment à s’opposer à la hiérarchie en pyramide (ou « arborescence »). Ce système de fonctionnement s’inspire des travaux mathématiques sur les fractales, par la suite analysées à une grande échelle. Cette théorie a une part d’implication en philosophie, en art, ainsi que dans l’étude des évolutions sociales et politiques.
Est une intervention sur certains pans de l’enceinte du fort et dont le tracé épouse la structure même de ce dernier, considéré comme un être vivant dont les racines puisent dans la mémoire. L’œuvre Rhizomes représente autant le passé et les cicatrices qu’elle reflète l’Histoire et les identités multiples du lieu et des populations qui le vivent.
Quand j’ai abordé la question [de l’identité], je suis parti de la distinction opérée par Deleuze et Guattari, entre la notion de racine unique et la notion de rhizome. Deleuze et Guattari, dans un des chapitres de Mille Plateaux (qui a été publié d’abord en petit volume sous le titre le Rhizomes)*, soulignent cette différence. Ils l’établissent du point de vue du fonctionnement de la pensée, la pensée de la racine et la pensée du rhizome. La racine unique est celle qui tue autour d’elle alors que le rhizome est la racine qui s’étend à la rencontre d’autres racines. J’ai appliqué cette image au principe d’identité. Et je l’ai fait aussi en fonction d’une « catégorisation des cultures » qui m’est propre, d’une division des cultures en cultures ataviques et cultures composites.
Edouard Glissant In Introduction à une Poétique du Divers
*Dans La théorie du Rhizome — développée par Gilles Deleuze et Félix Guattari , un rhizome est un modèle descriptif et épistémologique dans lequel l’organisation des éléments ne suit pas une ligne de subordination (comme dans une hiérarchie) — avec une base (ou une racine, un tronc), offrant l’origine de plusieurs branchements, selon le modèle de l’Arbre de Porphyre—, mais où tout élément peut affecter ou influencer tout autre. Il s’agit d’une structure évoluant en permanence, dans toutes les directions horizontales, et dénuée de niveaux. Elle vise notamment à s’opposer à la hiérarchie en pyramide (ou « arborescence »). Ce système de fonctionnement s’inspire des travaux mathématiques sur les fractales, par la suite analysées à une grande échelle. Cette théorie a une part d’implication en philosophie, en art, ainsi que dans l’étude des évolutions sociales et politiques.
Présentation
Le premier de l’ordre de l’expérience sensorielle à travers différents environnements (selon la définition artistique du mot) empruntera les zones actuellement en friche du fort et potentiellement utilisables et l’autre méditatif avec pour fonction de susciter une pause, un arrêt sur image, une reflexion à travers les histoires entendues sur les bancs et enclenchées via une application et un livret téléchargeable gratuitement.
Les textes, histoires et chants donneront à ressentir : La peur La mort, La solitude L’engagement, L’enfermement La furie et la colère, mais aussi l’espoir et la méditation à travers un parcours qui emprunte un moment au temps pour que s’apaisent et se posent les émotions ressenties
Ce temps est celui du parcours B méditatif, qui épouse le tracé déjà en place dans le fort, le long de 27 bancs et autant de pauses pour se recueillir, méditer et découvrir un pan de l’histoire et de la culture de ces ailleurs, mais aussi de la poésie si riche dans ces contrées, à l’instar de celle d’Ernest Pépin ci contre
DIS-LEUR
Un oiseau passe
éclair de plumes
dans le courrier du crépuscule
VA
VOLE
ET DIS-LEUR
Dis-leur que tu viens d’un pays
formé dans une poignée de main
un pays simple comme bonjour
où les nuits chantent
pour conjurer la peur des lendemains
dis-leur
que nous sommes une bouchée
répartie sur sept îles
comme les sept couleurs de la semaine
mais que jamais ne vient
le dimanche de nous-mêmes
VA
VOLE
ET DIS-LEUR
Dis-leur que les marées
ouvrent la serrure de nos mémoires
que parfois le passé souffle
pour attiser nos flammes
car un peuple qui oublie
ne connaît plus la couleur des jours
il va comme un aveugle dans la nuit du présent
dis-leur que nous passons d’île en île
sur le pont du soleil
mais qu’il n’y aura jamais assez de lumière
pour éclairer
nos morts
dis-leur que nos mots vont de créole en créole
sur les épaules de la mer
mais qu’il n’y aura jamais assez de sel
pour brûler notre langue
VA
VOLE
ET DIS-LEUR
Dis-leur qu’à force d’aimer les hommes
nous avons appris à aimer l’arc-en-ciel
et surtout dis-leur
qu’il nous suffit d’avoir un pays à aimer
qu’il nous suffit d’avoir des contes à raconter
pour ne pas avoir peur de la nuit
qu’il nous suffit d’avoir un chant d’oiseau
pour ouvrir nos ailes d’hommes libres
VA VOLE ET DIS-LEUR…
Ernest Pépin (« Babil du songer » – éditions Ibis Rouge, 1997)
Rives sonores, est une déambulation avec deux parcours.
Le premier de l’ordre de l’expérience sensorielle à travers différents environnements (selon la définition artistique du mot) empruntera les zones actuellement en friche du fort et potentiellement utilisables et l’autre méditatif avec pour fonction de susciter une pause, un arrêt sur image, une reflexion à travers les histoires entendues sur les bancs et enclenchées via une application et un livret téléchargeable gratuitement.
Les textes, histoires et chants donneront à ressentir : La peur La mort, La solitude L’engagement, L’enfermement La furie et la colère, mais aussi l’espoir et la méditation à travers un parcours qui emprunte un moment au temps pour que s’apaisent et se posent les émotions ressenties.
Ce temps est celui du parcours B méditatif, qui épouse le tracé déjà en place dans le fort, le long de 27 bancs et autant de pauses pour se recueillir, méditer et découvrir un pan de l’histoire et de la culture de ces ailleurs, mais aussi de la poésie si riche dans ces contrées, à l’instar de celle d’Ernest Pépin ci contre.
DIS-LEUR
Un oiseau passe
éclair de plumes
dans le courrier du crépuscule
VA
VOLE
ET DIS-LEUR
Dis-leur que tu viens d’un pays
formé dans une poignée de main
un pays simple comme bonjour
où les nuits chantent
pour conjurer la peur des lendemains
dis-leur
que nous sommes une bouchée
répartie sur sept îles
comme les sept couleurs de la semaine
mais que jamais ne vient
le dimanche de nous-mêmes
VA
VOLE
ET DIS-LEUR
Dis-leur que les marées
ouvrent la serrure de nos mémoires
que parfois le passé souffle
pour attiser nos flammes
car un peuple qui oublie
ne connaît plus la couleur des jours
il va comme un aveugle dans la nuit du présent
dis-leur que nous passons d’île en île
sur le pont du soleil
mais qu’il n’y aura jamais assez de lumière
pour éclairer
nos morts
dis-leur que nos mots vont de créole en créole
sur les épaules de la mer
mais qu’il n’y aura jamais assez de sel
pour brûler notre langue
VA
VOLE
ET DIS-LEUR
Dis-leur qu’à force d’aimer les hommes
nous avons appris à aimer l’arc-en-ciel
et surtout dis-leur
qu’il nous suffit d’avoir un pays à aimer
qu’il nous suffit d’avoir des contes à raconter
pour ne pas avoir peur de la nuit
qu’il nous suffit d’avoir un chant d’oiseau
pour ouvrir nos ailes d’hommes libres
VA VOLE ET DIS-LEUR…
Ernest Pépin (« Babil du songer » – éditions Ibis Rouge, 1997)
Circuit Sensitif
Dans ce parcours, l’idée maîtresse est d’exploiter les batiments actuellement à l ‘abandon en les habillant d‘oeuvres, sonores et lumineuses
BATIMENT DE LA PETITE POUDRIERE
Présentation d’une pièce sonore à l’intérieur : chant
symphonique ou opéra interprété par Carole Venutolo et/ou Serge
Kakudji.
PORTE DU VIEUX-PORT
Pièces sonores.
A- LA PRISON
Le chant de la nuit, une installation sonore, “caption” des bruits de la nuit, reproduisant allégoriquement le contexte de la fuite de Delgrès et sa troupe au matouba. L’idée est de donner à imaginer ce qu’ils ont traversés
Souffles une installation sonore dans la salle accollée. Dès l’entrée dans cette piece ouverte, la lecture du poème souffles de Birago Diop, est declenchée par un detecteur de mouvement (plus une transcription du poème en braille).
B- BATIMENT DE LA PETITE POUDRIERE
Présentation d’une pièce sonore à l’intérieur : chant symphonique ou opéra interprété par Carole Venutolo et/ou Serge Kakudji.
C– LES CITERNES
Résonances, Salle 1- installation.
On entre dans une des deux citernes, sur un promontoire à construire depuis lequel on voit de haut, une installation interactive avec différents kwoka, sur lesquels il y aurait les visages des compagnons de Louis Delgrès et de l’épopée de l’histoire antillaise.
Leurs visages apparaitraient en transparence et le clap de main allumerait les tambours.
Soucougnan, Salle 2 – Jeu d’ombres, sur le principe de la lanterne magique, placée au centre de la pièce avec des ombres projetées sur les murs.
E- LE BASTION PLAT
Libre de couleur, Banc Ignace .
F- LE CIMETIERRE
Pièce sonore dans la cache en dessous (délaissée face cimetière).
G- PORTE DU VIEUX-PORT
(Porte salle à côté) voir photo (Pièces sonores)
H- LES SOUTERRAINS
Mise en lumière / scénographie de tunnel sans fin.
Circuit Méditatif
Des bancs sont mis à disposition le long de la déambulation, palliant ainsi au peu de zone de repos et ou de pause.
Des récits sont diffusés via une application téléchargeable gratuitement est de compléter et d’enrichir le parcours proposé par les guides lors des visites. Chaque banc porte le nom d’un des compagnons de lutte de Delgrès.
3 Noël Corbet
4 Edouard
5 Hyppolite
6 Codou
7 Monnereau
8 Palerme
10 Nicolo
9 Jacquet
1 Marie-Rose Toto
2 Massoteau
24 Siméon
23 René Gayan
22 Mylord
21 Kirwan
27 Delgrès
26 Solitude
25 Ignace
20 Icéris dit Grand Bâton
19 Gédéon
18 Coupry
17 Sans Peur
15 Fafa
16 Doria
14 Dauphin
13 Lubin Caron
11 Mondésir Grippon
12 Jean Charles
1 Marie-Rose Toto,
2 Massoteau,
3 Noël Corbet,
4 Edouard,
5 Hyppolite,
6 Codou,
7 Monnereau,
8 Palerme,
9 Jacquet,
10 Nicolo,
11 Mondésir Grippon
12 Jean Charles,
13 Lubin Caron,
14 Dauphin,
15 Fafa,
16 Doria,
17 Sans Peur,
18 Coupry,
19 Gédéon,
20 Icéris dit Grand Bâton,
21 Kirwan,
22 Mylord,
23 René Gayan
24 Siméon
25 Ignace
26 Solitude
27 Louis Delgres
Liste des compagnons de lutte de Delgrès
Ignace et Solitude
Marie-Rose Toto, Massoteau, Noël Corbet, Edouard,
Hyppolite, Codou, Monnereau, Palerme,
Jacquet, Nicolo, Mondésir Grippon,
Jean Charles, Lubin Caron, Dauphin,
Fafa, Doria, Sans Peur,
Coupry, Gédéon, Icéris dit Grand Bâton,
Kirwan, Mylord, René Gayan et Siméon
Typologie non exhaustive des récits
Conversation de deux personnes
Donjon Dwel / Traite de basse terre
Violon de Delgrès (qui joue du Saint Georges) / Romuald Grimberg violoniste)
1 l’histoire allégorique ou non des nègres placés en 1er plan pour recevoir les bombes en cas de tirs
2 l’histoire des nègres à talent
3 Histoires de l’épopée culturelle antillaise/ Félix Eboué/T L’ouverture/ Chevalier de Saint Georges Poésies E Glissant, Ernest Pépin,
Textes /roman
Senghor / Maryse Condé/ Jean Metellus / Paul Bandot/ Franz Fanon /Césaire/ 4 opéras
5 air de jazz (Schwartz Bart) Manu Dibango Delgrès Blues 6 autres
3 Noël Corbet
4 Edouard
5 Hyppolite
6 Codou
7 Monnereau
8 Palerme
10 Nicolo
9 Jacquet
1 Marie-Rose Toto
2 Massoteau
24 Siméon
23 René Gayan
22 Mylord
21 Kirwan
27 Delgrès
26 Solitude
25 Ignace
20 Icéris dit Grand Bâton
19 Gédéon
18 Coupry
17 Sans Peur
15 Fafa
16 Doria
14 Dauphin
13 Lubin Caron
11 Mondésir Grippon
12 Jean Charles
Résonances, installations.
Soucougnan, jeux d'ombres.
Présentation d’une pièce sonore
Présentation d’une pièce sonore
Présentation d’une pièce sonore
Mis en scène scénographie
Le chant de la nuit & Souffle,
Installations sonores
À l'univers entier
Vivre libre ou mourir
Rhizomes
Je rêvais d'être libre
Né en juillet 1972 à Cotonou (Bénin) d’un père béninois et d’une mère ukrainienne est un artiste plasticien basé entre paris et le reste du monde.
Les thèmes et les questions qu’il aborde sont à l’image de son parcours et son histoire, à cheval sur les frontières géographiques et artistiques. Son travail est ainsi indissociable de son identité plurielle.
L’artiste remercie chaleureusement :
Madame Josette Borel Lincertin, ancienne présidente du Conseil départemental,
Monsieur Guy Losbar, président du département
Monsieur Henri Laventure,
Madame Dominique Thuriaf,
Les équipes de la DACP,
Madame Odile Broussilon
Madame Dominique Ogoli-Socin
Le ministère de la culture,
Madame Béatrice Salmon
Le conseil national des oeuvres dans l’espace public et ses membres
Les équipes de la DAC Guadeloupe,
Monsieur François Derudder
Madame Valérie Labayle,
Les équipes de la société SMBR,
Monsieur Nicolas Manni
Monsieur Antoine Jost
La fonderie TEP et ses équipes
Radio France internationale (RFI), et les équipes
Monsieur Xavier Gibert
Les artistes, les parrains, les amis et tous ceux qui de près ou de loin par leurs contributions ont permis de faire avancer ce projet.
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